En ces temps où les tambours de la politique politicienne résonnent plus fort que les cris du peuple, une question s’impose : à quand un véritable débat sur l’économie ? Chaque jour, les citoyens se débattent avec des réalités implacables — la cherté de la vie, le chômage galopant, et l’angoisse de l’avenir. Pourtant, que nous offre-t-on ? Une cacophonie stérile de querelles intestines, de règlements de comptes et de jeux de pouvoir dignes d’une cour d’école. Et nous, le peuple ? Où est notre place dans ce ping-pong politique ?

Les hommes politiques, toutes couleurs confondues, semblent oublier que leur mission première est de répondre aux aspirations de ceux qu’ils prétendent représenter. Au lieu de cela, ils se lancent dans des batailles de bornes-fontaines, des invectives intempestives, et des politiques de l’autruche, laissant sur la touche l’essentiel : le pain.

Dans « Germinal », Émile Zola brossait un tableau saisissant de la lutte des classes. Sa plume, empreinte de réalisme et de symbolisme, dénonçait la violence sociale et l’indifférence des élites face à la misère des opprimés. Ce récit, bien qu’ancré dans le XIXe siècle, reste un miroir terrifiant de notre époque. Aujourd’hui encore, les inégalités rongent nos sociétés, et les élites, préoccupées par leurs propres privilèges, ferment les yeux sur les souffrances des masses.

L’heure est grave. Le peuple réclame du pain, pas des promesses creuses. Du pain, pas des querelles stériles. Du pain, pas des stratégies de communication. Car derrière ce mot simple se cache une exigence complexe : celle d’une économie qui fonctionne, d’emplois dignes, d’un pouvoir d’achat stable et d’une sécurité alimentaire pour tous.

Hommes politiques, réveillez-vous ! Vous ne pouvez continuer à tourner le dos aux priorités réelles. Votre mandat est une responsabilité, pas un privilège. Cessez de nous distraire avec vos batailles d’ego et concentrez-vous sur l’essentiel : bâtir une économie solide, équitable et durable.

Le peuple, fatigué de ce théâtre de vanités, vous le dit avec force : du pain… du pain… du pain. Pas seulement au sens littéral, mais aussi au sens figuré. Nous voulons une nation qui nourrit ses citoyens, qui leur offre des opportunités, qui les respecte et qui les élève. Faute de quoi, rappelez-vous l’avertissement de l’histoire : un peuple affamé finit toujours par réclamer justice.

Par: Colylamine

Redaction: Dakmedina.com