Dans le cadre de la commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye, la Nouvelle Orientation Unitaire de la Médina (NOUM) s’est illustrée par une forte participation à l’événement organisé au Musée des Civilisations Noires. Cette présence entre dans le cadre de son programme « Médina Zéro Échec », visant à renforcer la conscience historique et culturelle des jeunes de la commune.

Le panel, intitulé « Thiaroye 44 : Les représentations artistiques du massacre de Thiaroye », s’est tenu ce samedi matin, réunissant des figures de la recherche, de l’art et du militantisme culturel autour d’un épisode tragique de l’histoire coloniale française en Afrique. Modéré par la sociologue Dr Marème Touré, le débat a mis en lumière les formes multiples de transmission mémorielle à travers les arts visuels, la musique et le cinéma.

Parmi les intervenants figuraient le Dr Abdarahmane Ngaidé, historien et plasticien, le rappeur Didier Awadi, le cinéaste Pape Badara Seck, l’artiste Serigne Ndiaye et MATADOR, initiateur du Festival Thiaroye 44. Tous ont insisté sur la nécessité de faire de la mémoire un levier de construction citoyenne, en particulier pour les jeunes générations.

La NOUM, fidèle à sa démarche éducative et communautaire, a accompagné plusieurs jeunes Médinois à cette rencontre, soulignant ainsi l’importance d’une éducation enracinée dans l’histoire et les luttes de nos aînés. « Comprendre Thiaroye, c’est comprendre notre rapport à l’injustice, à la dignité et à la résistance », a déclaré un des responsables du programme.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de transmission et de valorisation du patrimoine historique africaine encore trop peu enseignée dans les écoles.

Par: Colylamine
Rédaction: Dakmedina.com