À LA MÉDINA, L’AMITIÉ ET LA SOLIDARITÉ INTER-GÉNÉRATIONNELLES CÉLÉBRÉES LORS DU 27e RÉCITAL ANNUEL DU CORAN
mai 3, 2025
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Le 1er mai 2025, au quartier Gouye Mariama Pinth, cœur vibrant de la Médina, la solidarité et la fraternité ont une nouvelle fois été à l’honneur lors de
Le 1er mai 2025, au quartier Gouye Mariama Pinth, cœur vibrant de la Médina, la solidarité et la fraternité ont une nouvelle fois été à l’honneur lors de la 27e édition du récital annuel du Coran organisé par les « Amis de la Médina ». Cet événement devenu un rendez-vous incontournable transcende les générations et rend hommage à une tradition d’amitié ancrée dans les valeurs fondatrices du quartier.
Parmi les figures les plus actives de cette dynamique fraternelle, les amis inter-générationnels de Gouye Mariama Pinth se sont particulièrement distingués par leur engagement constant à faire vivre l’esprit de cohésion et de transmission. Héritiers d’une longue tradition de proximité et de solidarité, ils ont su incarner la continuité des valeurs communautaires chères à la Médina.
À travers des récitations pieuses et des témoignages poignants, cette journée a mis en lumière l’essence d’une amitié sincère, née dans les rues de la Médina et forgée au fil des décennies. Des liens tissés depuis l’enfance, hérités des aïeux qui ont bâti ce quartier en 1914, et qui continuent de nourrir l’esprit d’entraide entre les générations.
Le thème de cette édition était clair : magnifier l’importance de l’amitié désintéressée et de l’entraide sociale.
Un message fort, empreint de sagesse et de profondeur, a été livré par l’incontournable Adama Guèye, dont l’intervention a captivé l’assistance par son éloquence et la pertinence de ses propos. Placée sous la coordination du vice-président Daouda Diallo, assurant l’intérim à la tête du comité d’organisation, la cérémonie a également rendu un vibrant hommage aux piliers de cette initiative fraternelle.
Parmi les figures marquantes, Ousseynou Ndoye, véritable artisan du lien social, s’est une nouvelle fois illustré par son engagement sans relâche. Maguette Diagne, surnommé le « gardien du temple », veille avec rigueur sur la pérennité de cette tradition. Le discret mais généreux Cheikh Seck, connu pour ses nombreux actes de bienfaisance qu’il préfère accomplir loin des projecteurs, a été salué avec retenue, conformément à sa volonté d’anonymat. Quant à Pape Cheikh Ndir, il a été unanimement cité en exemple pour sa capacité à modérer avec équilibre et bienveillance, incarnant l’esprit de convivialité propre à ces retrouvailles.
L’absence du président Limamoulaye Seck, actuellement hors du pays, n’a en rien entamé l’intensité de la rencontre, marquée par une profonde gratitude envers ceux qui, dans l’ombre, œuvrent pour maintenir vivant l’esprit communautaire de la Médina. Un hommage particulier a été rendu à Bara, le trésorier, et à Ibou Cissé, pour leur engagement constant.
En rappelant le compagnonnage de leurs ancêtres, les organisateurs ont réaffirmé que l’amitié n’est pas qu’un lien affectif, mais une valeur héritée, transmise et perpétuée. Dans une époque où les repères sociaux se brouillent, la Médina, fidèle à son histoire, continue de se dresser comme un symbole de solidarité vivante, où l’on donne non pas par obligation, mais par cœur.