Sa présence au Sénégal n’aura été qu’une étape avant son installation au Congo, où il bénéficie du soutien du président Denis Sassou Nguesso, un allié de longue date. L’ex-chef d’État séjourne désormais à Brazzaville, accompagné d’une douzaine de collaborateurs.

Ce départ précipité intervient après que le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a évoqué devant les députés, vendredi, l’existence d’une « combine » autour du coup d’État ayant renversé Embaló le 26 novembre en Guinée-Bissau. Il avait ensuite appelé les militaires au pouvoir à poursuivre le processus électoral et à proclamer les résultats, qui placeraient l’ex-président en deuxième position dans la course à la magistrature suprême.

De son côté, la Cédéao a condamné le putsch, suspendu la Guinée-Bissau de ses instances décisionnelles et exigé la libération des responsables arrêtés ainsi que l’annonce officielle des résultats de la présidentielle du 23 novembre. L’organisation régionale a par ailleurs dépêché une mission de médiation afin de tenter de rétablir l’ordre constitutionnel.