5e Recensement général de la population et de l’habitat : Sénégal compte plus de 18 millions d’habitants dont 50,6 % d’hommes
juillet 11, 2024
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Les résultats provisoires du 5e Recensement général de la population et de l’Habitat (Rgph-5-2023) ont été rendus public, lors d’un atelier tenu mardi 9 juillet 2024 à Dakar,
Les résultats provisoires du 5e Recensement général de la population et de l’Habitat (Rgph-5-2023) ont été rendus public, lors d’un atelier tenu mardi 9 juillet 2024 à Dakar, par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie. C’était en présence du corps diplomatique, du secteur privé, de la société civile, des partenaires techniques et financiers etc.
A la suite de la publication des premiers résultats préliminaires, en octobre 2023, de la population générale du Sénégal, les résultats provisoires sont disponibles depuis mardi 9 juillet. Ils été rendus publics par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Ces résultats estiment, de manière globale que nous sommes plus de 18 millions d’habitants (18.126.390). La fourchette juvénile âgée de moins de 19 ans est la plus nombreuse dans notre pays. En valeur relative, les jeunes constituent 75% de la population. En outre, les hommes représentent 50,6% contre 49,4% de femmes. Directeur général de l’Ansd, Abdou Diouf a confié que la publication de ces résultats provisoires a permis de savoir que la population est majoritairement urbaine avec 54,7 % des sénégalais qui vivent dans les villes. Trois régions du Sénégal (Dakar, Thiès et Diourbel abritent 45% de la population Sénégalaise). Le Dg de l’Ansd a également expliqué que 44,5% de sénégalais s’activent dans l’agriculture. Par rapport à l’indice de nuptialité, l’âge pour le premier mariage a augmenté de deux ans entre 2002 et 2023. Chez les femmes, elle passe de 21 ans à 23 ans. Ce qui, selon Abdou Diouf, s’explique par la présence grandissante de filles à l’école. Et, par conséquent, retarde l’âge du mariage chez les femmes. En ce qui concerne l’indice synthétique de fécondité, il est passé de 5,3 % en 2002 à 4,2% en 2013 avec des disparités selon les régions. A Dakar, par exemple l’indice de fécondité est de 2,8%. Dans ce même registre, ces résultats provisoires montrent que les sénégalais sont majoritairement propriétaires de leurs maisons. Au Sénégal 55,5% des ménages sont propriétaires de leurs maisons. Par contre à Dakar ce taux est de 38,6%. Quant à l’accès à l’électricité, 77,7 % de ménages jouissent de ce service à l’échelle nationale. Toutefois, des variations sont notées selon les régions. C’est à Dakar, Thiès et Ziguinchor où il y a plus de ménages qui bénéficient de l’électricité. Enfin, le directeur général de l’Ansd a signalé que par rapport à la polygamie, 20% des individus sont en union matrimoniale. Le ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr qui a présidé l’atelier a constaté, à travers les statistiques dévoilées par ce recensement général, que le Sénégal maintient ses avancées dans la production des données de qualité et dans des délais de plus en plus réduits. « En plus de respecter la périodicité de 10 ans prescrite par les Nations Unies, le Sénégal vient de réaliser un recensement entièrement digital depuis la phase de la cartographie jusqu’au dénombrement de la population » s’est réjoui le ministre.