Guy Marius Sagna Riposte : « Je n’ai pas besoin du Soutien du Bureau du Parlement de la CEDEAO »
juillet 25, 2024
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Dakar, Sénégal En pleine controverse, le député sénégalais Guy Marius Sagna défend avec véhémence ses positions après un clash avec la vice-présidente du Parlement de la CEDEAO et
Dakar, Sénégal
En pleine controverse, le député sénégalais Guy Marius Sagna défend avec véhémence ses positions après un clash avec la vice-présidente du Parlement de la CEDEAO et la publication d’un communiqué du bureau de l’institution condamnant ses propos. Connu pour son activisme virulent, Guy Marius n’a pas mâché ses mots comme on le lui connait
« Je n’ai pas besoin d’être soutenu par le bureau du parlement de la CEDEAO qui, par son communiqué, avoue et confirme bien l’existence de la CEDEAO des chefs d’État : sa seule préoccupation. L’avis illégitime et illégal du bureau de la CEDEAO ne m’intéresse pas. Ma seule préoccupation : le panafricanisme au service des peuples africains et non de l’impérialisme et de certains chefs d’État qui sont ses valets », a-t-il déclaré, selon Seneweb.
Représentant du mouvement Yewwi Askan Wi (Yaw) au sein de l’institution, Guy Marius Sagna reste inébranlable dans ses convictions. Il prône un changement radical pour l’Afrique, affirmant que l’Afrique de l’Ouest jouera un rôle déterminant dans cette transformation.
« L’Afrique va changer radicalement. Et l’Afrique de l’Ouest va y contribuer de manière décisive. Plus de 20 organisations du Togo répondent à la CEDEAO des chefs d’État. Continuons la lutte pour l’édification de l’Afrique de l’Ouest des peuples. Une autre Afrique de l’Ouest est nécessaire. Une autre Afrique de l’Ouest est possible », a-t-il ajouté.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre les représentants panafricanistes et les institutions établies, révélant les profondes divisions sur l’avenir politique et économique de la région. Les propos de Guy Marius Sagna viennent ainsi souligner l’urgence d’un débat sur le rôle et l’influence des chefs d’État dans les structures régionales, appelant à une réforme en profondeur pour mieux servir les peuples africains.