Le 15 août 2024, la brigade de proximité de la compagnie de Rufisque a intercepté 141 candidats à l’immigration clandestine à Deni Guedj, un village côtier à l’ouest du Sénégal. Parmi ces migrants se trouvaient 33 femmes et 11 enfants, soulignant la gravité de la situation.

Les migrants avaient été abandonnés par leurs convoyeurs sur la plage de Deni Guedj, se préparant à un voyage dangereux vers l’Europe. La présence notable de femmes et d’enfants parmi ces candidats est un indicateur alarmant du désespoir qui pousse ces familles à risquer leur vie.

La situation devient de plus en plus préoccupante avec l’augmentation des tentatives d’immigration clandestine, malgré les risques de naufrages et de pertes humaines. Cet incident met en lumière l’urgence d’intensifier les efforts de prévention et de sensibilisation pour éviter ces départs périlleux. Il est crucial de mettre en place des alternatives pour soutenir les populations vulnérables et freiner ce phénomène.

Les autorités locales, en coordination avec les forces de l’ordre, continuent de surveiller les côtes pour intercepter ces tentatives. Toutefois, les statistiques révèlent l’ampleur croissante du problème. Une réponse collective, incluant le développement local et la création d’emplois, est essentielle pour endiguer ce fléau.

La situation à Deni Guedj, bien que grave, n’est pas un cas isolé. D’autres plages sénégalaises pourraient être confrontées à des situations similaires si des mesures immédiates ne sont pas prises. La population est appelée à sensibiliser les jeunes et à informer les autorités de toute activité suspecte liée à ces voyages dangereux.

Par: Colylamine

Redaction: Dakmedina.com