L’expert électoral Ndiaga Sylla soulève une préoccupation majeure suite à la dissolution récente de l’Assemblée nationale du Sénégal. Il s’interroge sur la nécessité d’un avis du Conseil constitutionnel concernant une éventuelle révision du calendrier électoral, alors que les élections législatives anticipées sont prévues pour le 17 novembre 2024. Ndiaga Sylla met en lumière les défis posés par cette dissolution, notamment le non-respect du délai de dépôt des listes de candidatures fixé à 85 jours avant le scrutin, tel que stipulé par le code électoral.

Selon toujours Ndiaga Sylla, cette situation contraint les partis politiques, coalitions et entités indépendantes à procéder rapidement aux investitures et à élaborer leurs listes de candidatures. Il avertit que cette précipitation pourrait entraîner une surabondance de candidatures en raison des difficultés liées au parrainage. De plus, les imprimeurs auront un délai réduit pour la préparation des bulletins de vote. Pour garantir l’équité entre les candidats, l’expert insiste sur l’urgence de publier le nouveau calendrier électoral ainsi que l’avis du Conseil constitutionnel dans les plus brefs délais.

Par: Colylamine

Redaction: Dakmedina.com