Le président Bassirou Diomaye Faye, élu au premier tour de la présidentielle le 24 mars 2024 sur une plateforme de rupture et de réforme, a annoncé la date des prochaines élections législatives pour le 17 novembre 2024. Cette décision, conforme aux dispositions constitutionnelles qui stipulent une période de 60 à 90 jours entre la dissolution de l’Assemblée Nationale et les élections, marque un tournant dans le processus démocratique du Sénégal.

La dissolution de l’Assemblée, annoncée par le président Faye pour instaurer une majorité stable et clarifier le paysage politique, était largement attendue par les acteurs politiques. Cette démarche vise à renforcer la gouvernance en offrant un nouveau cadre pour le débat démocratique.

En parallèle, le Conseil Constitutionnel a tranché sur un aspect crucial de ces législatives anticipées. Le 12 septembre, il a décidé, sur demande du président Diomaye Faye, que les parrainages ne seront pas requis pour cette élection. Cette décision est justifiée par la primauté de la Constitution sur le Code électoral. Les Sages ont expliqué que, contrairement aux élections à date fixe, les élections anticipées sont régies par la Constitution, qui ne prévoit pas le processus de parrainage.

En conséquence, les candidats pour les 165 sièges de députés ne seront pas soumis au filtre du parrainage, un mécanisme qui avait limité les candidatures lors des précédents scrutins. Ce changement pourrait entraîner une multiplication des candidatures, soulevant des questions sur la gestion et l’organisation de cette élection cruciale.

Par: Colylamine

Redaction: Dakmedina.com