Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a mis fin aux spéculations ce dimanche en confirmant qu’aucune prolongation du délai de dépôt des candidatures pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 ne serait accordée. Cette décision intervient malgré les nombreuses sollicitations de la part de la société civile et de la classe politique.

Dans un communiqué rendu public, le ministre a déclaré que « la période de dépôt des listes de candidatures, fixée au samedi 28 et dimanche 29 septembre 2024 à minuit, conformément au décret n° 2024-1981 du 13 septembre 2024, ne peut être allongée. » Cette annonce, cela a surpris de nombreux acteurs politiques qui espéraient un assouplissement des délais, notamment pour faire face aux retards causés par les grèves des services d’état civil, rendant difficile l’obtention de certains documents comme le casier judiciaire.

Les discussions entre les partis politiques et le ministère de l’Intérieur ont été longues et laborieuses, plusieurs acteurs politiques ayant exprimé leur inquiétude sur la difficulté de finaliser leurs listes dans les délais impartis. Cependant, le ministre a tenu bon sur la date butoir, malgré les réclamations de plusieurs leaders politiques, qui plaidaient pour une prolongation afin de permettre aux coalitions de finaliser leurs choix internes et de résoudre les conflits en cours.

Le général Jean Baptiste Tine, dans un nouveau communiqué parvenu ce matin dans la presse a rappelé que les dépôts de candidatures seraient définitivement clôturés ce dimanche 29 septembre à minuit, sans aucune possibilité de prolongation. Cette fermeté du ministère intervient alors que plusieurs candidats risquent de ne pas pouvoir participer aux élections en raison des retards accumulés dans la constitution de leurs dossiers administratifs.

Par ailleurs, il est à noter qu’une rencontre a eu lieu au ministère chargé des élections, sous l’initiative de Alioune Tine, figure de la société civile, afin d’aborder les principales préoccupations liées au processus électoral. Cette réunion faisait suite à des discussions menées la semaine précédente avec l’Alliance pour la Transparence des Élections, lors desquelles la possibilité d’annuler le décret de convocation du corps électoral avait été évoquée.

Trois grandes questions ont émergé de ces échanges : la durée de dépôt des candidatures, les difficultés liées à l’obtention du casier judiciaire, et le format des bulletins de vote. Bien qu’un consensus ait été trouvé sur l’importance d’un léger allongement du délai pour le dépôt des listes, le ministre a averti que cela aurait un impact technique sur la production des bulletins de vote, ce qui compliquerait davantage l’organisation du scrutin.

Enfin, Jean Baptiste Tine a annoncé la création d’un « cadre permanent de concertation » entre le ministère de l’Intérieur et les acteurs politiques, afin d’améliorer à l’avenir le cadre institutionnel des élections et de résoudre plus efficacement les défis rencontrés lors de ces législatives anticipées.

Ainsi, à quelques heures de la clôture du dépôt des candidatures, nombreux sont ceux qui devront abandonner leurs ambitions faute de temps et de documents administratifs complets.

Par: Colylamine

Rédaction: Dakmedina.com