Ameth Suzanne Camara, membre de l’Alliance pour la République (APR), a obtenu une liberté provisoire après avoir passé près de trois mois sous mandat de dépôt. Arrêté depuis le 30 juillet dernier, il avait été inculpé pour « offense ou discrédit sur les hautes autorités de l’État » et « incitation des citoyens à enfreindre les lois ». Son avocat, Me El Hadj Amadou Sall, a annoncé cette décision ce lundi, marquant une étape importante dans cette affaire qui a suscité de vives réactions.

L’arrestation de Ameth Suzanne Camara faisait suite à des propos critiques tenus lors d’une émission, visant le Président de la République. Cette intervention avait conduit à son signalement au parquet, entraînant une procédure judiciaire qui a débouché sur son placement en garde à vue, puis sous mandat de dépôt.

Après l’acceptation de la demande de liberté provisoire déposée par Me Sally Mamadou Thiam, Ameth Suzanne a pu regagner sa liberté, en attendant la suite de la procédure judiciaire.

Cette affaire relance le débat sur la liberté d’expression au Sénégal, notamment sur les limites à respecter lorsqu’il s’agit de critiquer les autorités. Certains perçoivent cette libération comme un geste d’ouverture, mais elle souligne également les défis persistants autour de la gestion des critiques à l’encontre des institutions de l’État.

Par: Colylamine

Redaction: Dakmedina.com