LA MÉDINA SOUS HAUTE SURVEILLANCE MÉDICALE
- janvier 29, 2024
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Avec son marché, ses rues animées et son ambiance, la Médina est un quartier qui attire. Chaque jour, ce sont des milliers de personnes qui se croisent entre
Avec son marché, ses rues animées et son ambiance, la Médina est un quartier qui attire. Chaque jour, ce sont des milliers de personnes qui se croisent entre
Avec son marché, ses rues animées et son ambiance, la Médina est un quartier qui attire. Chaque jour, ce sont des milliers de personnes qui se croisent entre les allées du marché. Cette affluence n’est pas sans risque. Selon les autorités du district sanitaire, la prévalence de la tuberculose tend à devenir inquiétante dans ce quartier.
Chaque jour, jusqu`à 2 millions de personnes se retrouvent dans le centre de Dakar pour y mener diverses activités liées à la vie économique de la capitale. Une bonne partie de ces actifs se dirigent vers la Médina, au cœur de Dakar. Mais si cette affluence fouette l’économie urbaine, elle n’est pas sans danger. Elle est aussi synonyme de pressions pour les autorités médicales. Et c’est ce qui explique la place névralgique qu’occupe le District Sud de Dakar dans le système de santé dakarois.
Pendant toute cette période où la menace de l’épidémie d’Ebola a plané sur le pays, ce district a été surveillé comme du lait sur le feu par les autorités médicales. Le médecin chef de la région médicale de Dakar, Dr Marie Khemess Ngom, en témoigne tout en réaffirmant l’importance de ce district qui polarise les communes de la Médina, de Gorée, du Plateau, de Fass Colobane et Gueule Tapée.
Selon Dr Mohamed Ly, médecin chef de ce district, les inquiétudes concernent aussi la prévalence élevée de la tuberculose qui ne cesse de grimper. «La Médina est un des quartiers avec le plus de cas de tuberculose dans la capitale», alerte le médecin-chef du district, Dr Mohamed Ly. Sur les raisons de cette prévalence élevée, Dr Ly pointe le nombre élevé de ressortissants des pays limitrophes. Mais à la Médina particulièrement, cette prévalence s’explique surtout du fait de la mobilité élevée des populations qui y vivent.
Ces populations, souligne Dr Ly, ne suivent pas les traitements jusqu’à leur guérison et passent d’un pays à un autre, contribuant à répandre ce mal. «Cela a d’ailleurs comme autre conséquence de développer des résistances au traitement», indique Dr Ly qui souligne qu’en règle générale, «partout ou il y a la promiscuité et où les locaux sont exigus, la tuberculose se développe».