23 December 2024
A la une Actualités Santé

Université de Diamniadio Le parrain Amadou Mahtar Mbow immortalisé par une fresque murale

  • juin 3, 2024
  • 0

À la fois parrain, patriarche et source d’inspiration, Amadou Mahtar Mbow a désormais une gigantesque fresque murale à l’entrée de la bibliothèque de l’Université qui porte son nom.

Université de Diamniadio Le parrain Amadou Mahtar Mbow immortalisé par une fresque murale

À la fois parrain, patriarche et source d’inspiration, Amadou Mahtar Mbow a désormais une gigantesque fresque murale à l’entrée de la bibliothèque de l’Université qui porte son nom. Cette œuvre, inaugurée, jeudi dernier, est le fruit du partenariat entre le temple du savoir et l’Unesco.

Les visiteurs de l’Université Amadou Mahtar Mbow (Uam) croiseront, désormais, le regard du parrain de ce temple du savoir. Le patriarche, comme on le surnomme, a désormais une fresque murale de 175 m2 à l’entrée de la bibliothèque de cette institution universitaire. L’œuvre, réalisée par l’artiste-graffeur Akonga du Rbs Crew, a été inaugurée, jeudi dernier, en présence des autorités universitaires, de la famille du parrain, ainsi que de nombreux invités.

Édifiée en partenariat avec l’Unesco, la fresque murale sera une source d’inspiration pour l’ensemble des apprenants de l’université. « L’Unesco est ravie de poser un acte d’une grande symbolique en offrant à l’Uam une majestueuse fresque murale de 175 m2 qui permettra aux jeunes apprenants et intellectuels de l’université de s’inspirer quotidiennement du parcours de ce grand panafricaniste », a indiqué Dimitri Sanga, représentant régional de l’Unesco. Pour lui, cette œuvre symbolise le combat d’Amadou Mahtar Mbow pour la protection et la promotion du patrimoine africain, l’éducation et les sciences.

Tout en remerciant, au nom du parrain, le Recteur de l’Université, le Pr Ibrahima Cissé, ainsi que l’Unesco, Awa Mbow, fille de Amadou Mahtar Mbow, a magnifié cette œuvre « d’une grande beauté ». Pour elle, « c’est une capture à la fois de l’intensité et de la vivacité du regard de son père, ainsi que sa bonhomie, sa sérénité et son sourire communicatif.

En plus de cette fresque, une exposition a été faite sur les « 7 sites exceptionnels » inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.

De la réception de la bibliothèque aux salles de lecture, en passant par les différents couloirs, l’on peut découvrir de magnifiques photos de l’artiste Abdoulaye Ndao alias Laye Pro qui nous femmène dans « ces lieux méconnus » de la plupart des Sénégalais, comme les cercles mégalithiques, le pays bassari, l’île de Dioudj, le parc Niokolo Koba et d’autres, plus connus, comme l’île de Saint-Louis et l’île de Gorée. D’ailleurs, c’est sous le magistère de Amadou Mahtar Mbow, à l’Unesco, que plusieurs de ces sites ont été inscrits dans le patrimoine mondial. « Le Sénégal est l’un des pays d’Afrique de l’Ouest comptant le plus grand nombre de sites inscrits sur cette Liste du patrimoine mondial. Le parrain de l’université a été témoin, en tant que Directeur général de l’Unesco, des premières inscriptions de biens tels que l’île de Gorée, en 1978, ainsi que les parcs nationaux du Niokolo Koba et du Djoudj en 1981 », a expliqué le Directeur régional de l’Unesco.

Le recteur de l’Uam et le responsable régional de l’Unesco ont promis de renforcer leur collaboration, afin de faire rayonner cette jeune institution universitaire.

Maguette NDONG

Peut être une image de 14 personnes, monument et texte

Toutes les réactions :

À la fois parrain, patriarche et source d’inspiration, Amadou Mahtar Mbow a désormais une gigantesque fresque murale à l’entrée de la bibliothèque de l’Université qui porte son nom. Cette œuvre, inaugurée, jeudi dernier, est le fruit du partenariat entre le temple du savoir et l’Unesco.

Les visiteurs de l’Université Amadou Mahtar Mbow (Uam) croiseront, désormais, le regard du parrain de ce temple du savoir. Le patriarche, comme on le surnomme, a désormais une fresque murale de 175 m2 à l’entrée de la bibliothèque de cette institution universitaire. L’œuvre, réalisée par l’artiste-graffeur Akonga du Rbs Crew, a été inaugurée, jeudi dernier, en présence des autorités universitaires, de la famille du parrain, ainsi que de nombreux invités.

Édifiée en partenariat avec l’Unesco, la fresque murale sera une source d’inspiration pour l’ensemble des apprenants de l’université. « L’Unesco est ravie de poser un acte d’une grande symbolique en offrant à l’Uam une majestueuse fresque murale de 175 m2 qui permettra aux jeunes apprenants et intellectuels de l’université de s’inspirer quotidiennement du parcours de ce grand panafricaniste », a indiqué Dimitri Sanga, représentant régional de l’Unesco. Pour lui, cette œuvre symbolise le combat d’Amadou Mahtar Mbow pour la protection et la promotion du patrimoine africain, l’éducation et les sciences.

Tout en remerciant, au nom du parrain, le Recteur de l’Université, le Pr Ibrahima Cissé, ainsi que l’Unesco, Awa Mbow, fille de Amadou Mahtar Mbow, a magnifié cette œuvre « d’une grande beauté ». Pour elle, « c’est une capture à la fois de l’intensité et de la vivacité du regard de son père, ainsi que sa bonhomie, sa sérénité et son sourire communicatif.

En plus de cette fresque, une exposition a été faite sur les « 7 sites exceptionnels » inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.

De la réception de la bibliothèque aux salles de lecture, en passant par les différents couloirs, l’on peut découvrir de magnifiques photos de l’artiste Abdoulaye Ndao alias Laye Pro qui nous femmène dans « ces lieux méconnus » de la plupart des Sénégalais, comme les cercles mégalithiques, le pays bassari, l’île de Dioudj, le parc Niokolo Koba et d’autres, plus connus, comme l’île de Saint-Louis et l’île de Gorée. D’ailleurs, c’est sous le magistère de Amadou Mahtar Mbow, à l’Unesco, que plusieurs de ces sites ont été inscrits dans le patrimoine mondial. « Le Sénégal est l’un des pays d’Afrique de l’Ouest comptant le plus grand nombre de sites inscrits sur cette Liste du patrimoine mondial. Le parrain de l’université a été témoin, en tant que Directeur général de l’Unesco, des premières inscriptions de biens tels que l’île de Gorée, en 1978, ainsi que les parcs nationaux du Niokolo Koba et du Djoudj en 1981 », a expliqué le Directeur régional de l’Unesco.

Le recteur de l’Uam et le responsable régional de l’Unesco ont promis de renforcer leur collaboration, afin de faire rayonner cette jeune institution universitaire.

Maguette NDONG

Redaction: Dakmedina.com

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Verified by MonsterInsights