Né le 2 juillet 1925, le leader nationaliste du Congo belge a été de tous les combats pour l’indépendance. En octobre 1958, il a fondé le Mouvement national congolais (MNC).

A Accra, invité à la conférence organisée par Kwame Nkrumah, il découvre que l’Afrique peut devenir puissante et s’unir. Au retour, on commence, avec lui, à scander le mot « indépendance ».

Lumumba connaît la prison. Il en sort pour continuer la lutte jusqu’au moment où, le 30 juin 1960, il prononce solennellement, devant le roi Baudoin, le discours historique de l’indépendance.

Dès lors, en tant que Premier ministre, il va se trouver projeté dans les méandres de la politique congolaise et devant la sécession du Katanga de Moïse Tschombé. Entré en conflit avec le chef de l’État Kasavubu puis écarté du pouvoir suite au premier coup d’État de Mobutu Sese Seko le 16 septembre 1960,

Lumumba est mis en résidence surveillée. Après une tentative d’évasion qui échoue, il est enfermé dans une cellule. Il en sortira pour un dernier voyage qui le conduira de la torture à la mort et à l’auréole des martyrs.

« Je préfère mourir la tête haute plutôt que de vivre dans le mépris des principes sacrés. » Cette phrase, écrite par Patrice Lumumba dans une de ses dernières lettres, est présente à l’esprit de ses amis, qui apprennent sa mort le 18 janvier 1961. Comme l’écrira un journaliste : « Patrice Lumumba a su donner la fièvre au monde. »

Source : Pierre Ndoh

Redaction: Dakmedina.com