26 June 2025
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Pillage à la Résidence du Lac Rose : 150 logements détruits et volés

  • juillet 18, 2024
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Les dimanches 14 et lundi 15 juillet, la Résidence du Lac Rose, partie intégrante du programme des 100 mille logements, a été la cible d’un pillage massif orchestré

Pillage à la Résidence du Lac Rose : 150 logements détruits et volés

Les dimanches 14 et lundi 15 juillet, la Résidence du Lac Rose, partie intégrante du programme des 100 mille logements, a été la cible d’un pillage massif orchestré par des assaillants armés. Ces derniers ont saccagé les lieux, arrachant des portes, marquant les murs de numéros de téléphone et volant divers objets. Le promoteur, visiblement bouleversé, déplore ces actes barbares.

Le chaos a été déclenché par un message diffusé dans un groupe WhatsApp, prétendant que l’État du Sénégal offrait ces logements gratuitement et qu’il suffisait d’en occuper un pour en devenir propriétaire.

Indigné, le promoteur déplore que ses constructions, financées par un prêt bancaire, aient été ainsi ravagées. Le phénomène « Oubi Deuk », qui signifie « occuper pour devenir propriétaire », a été utilisé par les assaillants pour légitimer leur occupation.

Les assaillants, armés de couteaux, barres de fer et autres armes, ont envahi les 150 maisons de la cité à bord d’une quarantaine de motos et de véhicules. La gendarmerie est intervenue pour les déloger.

Le promoteur a clarifié la situation : « J’ai contracté un prêt bancaire pour financer ces constructions, ce n’est pas l’argent de Marième Faye Sall. Nous avons un accord avec l’État pour l’installation de l’électricité et de l’eau, mais cela n’a pas été réalisé, ce qui a stoppé les chantiers depuis septembre 2021. »

Malgré l’intervention de la gendarmerie, d’autres squatteurs, informés via WhatsApp, sont arrivés le lendemain, en provenance de la banlieue dakaroise.

Ces squatteurs justifient leur action par leur désespoir de ne pas avoir de logement. « Nous sommes venus dès que nous avons eu vent de l’information, car nous sommes sans logement et désespérés », explique l’un d’eux.

L’occupation illégale, surnommée « Oubi Deuk », soulève de nombreuses questions sur la sécurisation des projets immobiliers publics et privés. Le programme des 100 000 logements se trouve désormais face à un défi majeur.

Par: Colylamine

Redaction: Dakmedina.com

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