Le 1er juillet 2024, lors d’un Conseil des ministres exceptionnel, un Comité interministériel a été mis en place pour traiter l’augmentation préoccupante des accidents de la route. Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris la parole pour exposer les causes principales de cette crise et annoncer des mesures de réforme.

Sonko a pointé du doigt la corruption parmi les agents de sécurité routière comme un facteur crucial contribuant aux accidents. D’après les enquêtes et consultations réalisées, la corruption serait un problème central entravant gravement la sécurité routière.

Pour remédier à cette situation, le Premier ministre a proposé des mesures strictes. Parmi celles-ci, il a préconisé le renouvellement du parc automobile en interdisant la circulation des véhicules âgés de plus de 40 ans. Il a également critiqué la qualité des visites techniques, souvent effectuées avec des équipements inappropriés, et a appelé à une révision des procédures de contrôle.

Sonko a souligné l’importance d’une réforme significative pour améliorer la sécurité routière. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la gouvernance du secteur des transports pour faire face efficacement aux défis actuels. En réponse aux accusations de pressions exercées sur les transporteurs, Sonko a rejeté ces allégations et affirmé que la gestion du secteur requiert une approche plus ferme pour garantir la sécurité et la conformité aux normes.

En somme, le Premier ministre Ousmane Sonko appelle à des actions décisives pour combattre les accidents de la route, en mettant l’accent sur la lutte contre la corruption et la modernisation des infrastructures et des pratiques en matière de sécurité routière.

Par: Colylamine

Redaction: Dakmedina.com