Le risque d’infection par le virus mpox, également connu sous le nom de variole du singe, est jugé faible pour la population générale, mais modéré pour les personnes ayant des partenaires sexuels multiples qui n’ont pas été vaccinées ou précédemment infectées par le clade II b. Conscient de ce risque, le directeur général de la santé publique, Dr Ousmane Cissé, a récemment mené une inspection rigoureuse des dispositifs de surveillance sanitaire aux principaux points d’entrée du Sénégal : l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et le Port autonome de Dakar (PAD).

Ces deux infrastructures sont cruciales pour le contrôle des frontières aériennes et maritimes du pays, jouant un rôle essentiel dans la prévention de l’introduction de maladies infectieuses. Au terme de son inspection, Dr Cissé s’est montré satisfait des mesures en place, déclarant : « Nous sommes rassurés par les dispositifs en place à l’AIBD et au PAD. Prochainement, nous allons étendre ces évaluations aux points d’entrées terrestres. »

Cette initiative s’inscrit dans une stratégie nationale visant à prévenir la propagation du virus mpox au Sénégal, un virus qui, bien qu’initialement zoonotique, a commencé à circuler chez l’homme. Transmis par contact direct avec des fluides corporels ou des lésions cutanées infectées, le mpox présente des symptômes similaires mais moins graves que la variole humaine. Les épidémies récentes, bien que localisées en Afrique centrale et de l’Ouest, soulignent l’importance d’une vigilance accrue.

Jusqu’à présent, aucun cas confirmé de mpox n’a été enregistré au Sénégal, ce qui est un signe positif pour les autorités sanitaires. Toutefois, la situation reste sous surveillance étroite. L’approche proactive adoptée par le ministère de la Santé publique montre l’engagement du pays à protéger ses citoyens contre les menaces émergentes.

En réponse aux inquiétudes suscitées par la possibilité d’une épidémie, les autorités sénégalaises entendent maintenir et renforcer les efforts de prévention, en collaboration avec les organisations de santé internationales, pour s’assurer que le pays reste à l’abri de cette maladie. La sensibilisation de la population, le renforcement des capacités de diagnostic et la surveillance continue aux frontières font partie des principales priorités pour contenir toute éventuelle épidémie de mpox.

Par: Colylamine

Redaction: Dakmedina.com