À CHEIKH OMAR TOURE (Par le Poète de la Fayda)
- septembre 3, 2024
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Je Te chante, Toi, dont la louange aurait été impossible, Si elle ne m’était venue d’Allah, et des anges invisibles. Te chanter, c’est honorer l’âme de Cheikh Ibrahim,
Je Te chante, Toi, dont la louange aurait été impossible, Si elle ne m’était venue d’Allah, et des anges invisibles. Te chanter, c’est honorer l’âme de Cheikh Ibrahim,
Je Te chante, Toi, dont la louange aurait été impossible,
Si elle ne m’était venue d’Allah, et des anges invisibles.
Te chanter, c’est honorer l’âme de Cheikh Ibrahim,
Le Prophète, et Dieu, en un sublime hymne.
Te chanter, c’est honorer les créatures et les sages pieux,
Les livres révélés et l’ensemble des envoyés de Dieu.
Je viens à Toi, Maître, moi, simple bout de bois sacré,
Dans l’extase divine où mon esprit est enivré.
Je sens que ces mots célestes qui jaillissent de ma mémoire
Sont bien trop faibles pour exprimer mes sentiments noirs
Qui sont pourtant si forts, si profonds, et voués
À Ton égard, ô mon Maître, que je me dois d’honorer.
Cheikh Omar, Tu es l’astre lumineux, inconnu de l’univers,
Je m’incline devant Toi, emporté par cet amour si sincère.
Je me perds dans mes vers, cherchant la voie pure
Qui mène à Ta noblesse, à Ta tendresse sans fêlure.
Toi, le déchiffreur de messages mystiques, depuis Ton jeune âge,
Tu demeures un merveilleux don de Dieu, pour chaque visage.
Ton amour pour Baye T’a fait trembler, tel un jeune feuillage,
Ô sainte âme, homonyme de Cheikh Oumar Al Foutiyou Tall,
Tu es ce trésor magnifique, à l’esprit ferme, mental idéal,
Descendu sur terre pour éveiller les âmes paralysées,
Maître de Ndoffane Laguem, où Ta lumière fut ancrée.
Les fibres de Ta chair, Ton âme éclaire,
Et Ton chemin est une litanie littéraire,
Un acte d’allégeance pur, sincère et révolutionnaire,
À l’heure où les croisades païennes résonnaient dans l’air.
On m’a dit que pleurer est un signe de faiblesse,
Mais mes larmes coulent sans cesse,
Tu es, ô Cheikh Omar Touré, la main discrète qui nous berce,
Et par la grâce de Baye, Tu ôtes toute détresse.
Né en mille neuf cent deux à Ndiaye-Ndiaye,
Homme discipliné, ancré dans la culture des soufis,
Cultivé et concentré sur l’objectif du grand Mufti,
Gloire à Ta mère, Fatou Thiané Cissé,
Qui porta dans son ventre béni cette âme illuminée,
Toi, lumière divine qui éclabousse la galaxie,
Tel une vague sacrée, emportant tout sur son passage,
Tu noies les âmes jusqu’au divin rivage.
Accroché aux pupilles lumineuses de Baye Barham,
Non par Tes yeux, mais par Ton cœur, Tu deviens un être suprême.
Tu es une bibliothèque vivante de science mystique,
Enrichis ma muse, et ma plume prophétique !
Élève mes panégyriques vers les cieux où sont gardés
Les plus beaux écrits dédiés à Dieu, et à Ses bien-aimés.
Tu es le soleil de la science muette,
Fierté des âmes en quête,
Comme la tortue qui nourrit son nouveau-né du regard,
Te contempler nous éloigne du mal, et nous rapproche du regard.
Chaque jour davantage,
Tu es ce bijou splendide que portent nos cœurs en hommage,
Symbole d’honneur, de vérité, de gloire et d’amour,
Ô Cheikh Omar, Ta main douce nous révèle Ton père,
El Hadji Makhtar, et Tu nous invites à suivre cette voie austère.
Tu incites les âmes à adhérer à la voie de lumière,
Avec une vision claire, des capacités sans barrière.
Ta coquille éclatée un jour révèle Ton essence,
Tu es devenu la voie de la voie, l’absence présente,
Absent de ces terres qui T’ont vu naître,
Tu es un chemin vers l’éternité, ô Maître.
Ce que Tu ressens pour Baye est un amour incommensurable,
Que nul baromètre ne saurait mesurer, c’est insondable.
De Kocci à Djamal, Tu es parti solliciter la miséricorde divine,
De Keur Bara Tambédou à Ton Keur Cheikhou,
Tu as marché vers la Mecque, route céleste vers l’Absolu,
Missionné par Baye, Tu es revenu à Ndoffane,
Pour y vivre trente ans, en disciple fervent,
Par amour pour Baye, Tu as persévéré,
Par amour pour Baye, Tu as quitté ces lieux,
Ô pèlerin de référence,
De Sérékunda en Gambie, repose en paix,
Tu es pour toujours gravé dans nos mémoires.
On m’a dit qu’agir valait mieux que rêver,
Alors j’ai œuvré sans relâche, pour Te célébrer,
Moi, digne disciple, j’ai peiné pour mériter ces mots,
Bienheureuse, complète, et prospère est Ta vie,
Je suis honoré de dévoiler Ta lumière, avec Ton appui.
EL HADJI ABDOULAYE FAM
Ma plume, une lumière
Redaction: Dakmedina.com