La campagne électorale au Sénégal s’intensifie dangereusement avec de nouveaux incidents de violence. Ce lundi 11 novembre, des militants de Pastef ont été agressés à Saint-Louis, causant plusieurs blessés. Les dirigeants de Pastef, frustrés par ce qu’ils perçoivent comme une inaction des autorités, dénoncent des attaques systématiques qu’ils imputent à des responsables bien identifiés.

Ousmane Sonko, leader du parti, a appelé ses partisans à la vigilance, rappelant que des agressions similaires avaient eu lieu à Dakar, Koungheul, Louga, et Mbacké. Il affirme détenir des preuves vidéo et a déposé des plaintes, tout en regrettant l’absence d’arrestations à ce jour. Soutenant cette position, le Premier ministre a demandé que chaque agression soit « proportionnellement vengée », évoquant un droit de riposte pour défendre l’intégrité du mouvement.

Dans un climat de tension croissante, le général Jean-Baptiste Tine a ordonné un renforcement des contrôles policiers et des fouilles pour garantir la sécurité publique. Le ministre de l’Intérieur, quant à lui, a rappelé l’arrêté interdisant le port d’armes jusqu’au 17 décembre et appelé les partis politiques à coopérer en communiquant leurs itinéraires afin d’éviter d’autres incidents.

Ces violences croissantes à l’approche des élections témoignent d’une situation politique particulièrement tendue, où les appels au calme semblent insuffisants pour endiguer les affrontements.

Par: Colylamine

Rédaction: Dakmedina.com