LETTRE OUVERTE AU PREMIER MINISTRE OUSMANE SONKO Monsieur le Premier Ministre,
novembre 22, 2024
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Dans une démocratie sereine, après les élections, les compteurs sont remis à zéro. Les perdants se soumettent à la volonté du peuple et attendent que les gagnants commettent
Dans une démocratie sereine, après les élections, les compteurs sont remis à zéro. Les perdants se soumettent à la volonté du peuple et attendent que les gagnants commettent des erreurs pour reprendre la trompette de la critique. Malheureusement, au Sénégal, c’est au soir même de votre éclatante victoire aux élections législatives anticipées que les insulteurs publics ont repris du service avec la complicité d’une certaine presse prédicatrice du chaos et impatiente de tendre le micro à des mythomanes.
Bien entendu, les chiens haineux et enragés aboient mais la caravane de la rupture passe. Il est clair que ces injures récurrentes ne pourront pas perturber la marche victorieuse vers la rupture définitive. Il faut bien comprendre qu’il s’agit de malfaiteurs, de journalistes mercenaires à qui vous avez coupé le robinet du chantage et de la corruption. À cela s’ajoutent d’autres individus mal éduqués chez qui l’injure est devenue culturelle. Pendant que le peuple s’impatiente de la mise en œuvre des mesures de sortie de crise que vous proposez, eux ne proposent rien aux sénégalais et s’embourbent dans des discours insipides, avec le seul dessein de dénigrer une personne, une autorité.
Certains ont poussé le bouchon jusqu’à convoquer la religion dans les élections en estimant que les populations de Touba qui ont voté pour vous ont renié Serigne Touba pour se soumettre à Cheikh Omar Diagne. Quel discours ignoble ! D’autres estiment que ceux qui ont voté pour PASTEF sont des fous. Doit-on laisser des insolents de cette espèce insulter le peuple sénégalais souverain ? Pourquoi la justice laisse-t-elle faire ? Pourquoi laisse-t-on en liberté des ennemis de la liberté ?
Il faut mettre fin à ce libertinage qui pollue la discipline nationale et donne l’image d’une démocratie banania où l’on ne se bat pas pour des principes mais contre des personnes. La liberté de conscience et la liberté d’expression sont reconnues et doivent être défendues. Mais elles ne signifient pas insolence publique ni délinquance médiatique. Il faut sévir !