Affaire ASER : la Cour suprême met en lumière un scandale et déjoue la campagne de diabolisation contre l’ARCOP, selon Thierno Alassane Sall
novembre 25, 2024
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La récente décision de la Cour suprême concernant l’affaire ASER constitue un moment clé dans un dossier marqué par des accusations de corruption et de manipulation politique. Selon
La récente décision de la Cour suprême concernant l’affaire ASER constitue un moment clé dans un dossier marqué par des accusations de corruption et de manipulation politique. Selon un communiqué du parti République des Valeurs, dirigé par Thierno Alassane Sall (TAS), le rejet par la haute juridiction du référé-suspension introduit par l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) renforce les doutes sur les pratiques ayant entouré l’attribution de ce marché public.
Un rejet qui suscite des interrogations
En refusant de suspendre la décision de l’Agence de régulation des marchés publics (ARCOP), qui avait bloqué l’exécution d’un contrat d’électrification rurale dans cinq régions du Sénégal, la Cour suprême a conforté les observateurs dans l’idée d’un scandale latent. Cette affaire met en évidence des manœuvres visant à discréditer l’ARCOP, une institution reconnue pour son rôle dans la régulation des marchés publics. Le communiqué de République des Valeurs dénonce également une campagne de lynchage médiatique et des stratégies populistes orchestrées pour détourner l’attention des véritables enjeux de transparence.
ARCOP : une institution sous pression
Depuis que l’ARCOP a invalidé un avenant entre AEE POWER Espagne et l’ASER, l’institution est la cible d’accusations de corruption et d’incompétence. Selon TAS, cette offensive médiatique cherche à masquer des irrégularités dans l’exclusion de AEE POWER Sénégal du marché. Le parti pointe également des tentatives de politisation du dossier, notamment par le Premier ministre Ousmane Sonko, qui aurait publiquement défendu l’ASER lors d’un meeting.
Un verdict attendu sur le fond
Alors que le directeur général de l’ASER, Jean Michel Sène, évoque une future décision de la Cour suprême sur le fond du dossier, République des Valeurs estime qu’il s’agit d’un faux prétexte. Selon le communiqué, le rejet du référé-suspension montre que la juridiction dispose déjà des éléments nécessaires pour juger l’affaire. Le référé-suspension, qui requiert à la fois l’urgence et un doute sérieux sur la légalité de la décision contestée, a été rejeté après un examen complet des arguments présentés.
Les appels à la justice
Le parti appelle la justice à faire toute la lumière sur cette affaire, ainsi que sur d’autres scandales tels que celui de l’ONAS. « La théâtralisation de la gestion publique et le refus de rendre des comptes, quelques mois seulement après l’arrivée au pouvoir du régime PASTEF, sont inquiétants », déclare le communiqué.
En conclusion, République des Valeurs invite les institutions judiciaires à préserver leur indépendance et à rester aux côtés des citoyens sénégalais pour garantir transparence et équité dans la gestion des affaires publiques.