Le Sénégal, terre de paradoxes, se distingue par une réalité singulière où les intérêts personnels priment trop souvent sur l’intérêt public. Cette dynamique, bien ancrée dans les comportements
Le Sénégal, terre de paradoxes, se distingue par une réalité singulière où les intérêts personnels priment trop souvent sur l’intérêt public. Cette dynamique, bien ancrée dans les comportements sociaux et institutionnels, s’incarne dans un concept que l’on pourrait appeler jumlang, une culture de désordre et de défiance généralisée, fertile sur le terrain sénégalais.
Face à cette situation, une question cruciale se pose : le jub, jumbeul, et jumbeunty des nouvelles autorités, incarnées par le duo Diomaye-Sonko, auront-ils la capacité de renverser cette tendance ? Ces termes, synonymes de rigueur, discipline et redressement, symbolisent l’ambition des nouveaux dirigeants de ramener l’ordre et la justice sociale dans une société où les lois sont bafouées, les règles ignorées, et l’autorité constamment défiée.
Le Sénégal, malgré ses avancées démocratiques, demeure marqué par une impunité criante : le faible est piétiné, le fort glorifié, et l’intérêt collectif relégué au second plan. Ce terreau fertile à l’anarchie ne peut être éradiqué sans une volonté ferme et des actions concrètes. Les premiers pas du duo Diomaye-Sonko seront donc déterminants pour évaluer leur capacité à instaurer un changement véritable et durable.
Reste à savoir si ce nouvel élan parviendra à s’imposer dans un système où les résistances au changement sont profondes. La lutte entre jub et jumlang s’annonce féroce, mais le pari du redressement mérite d’être tenté.