Le recensement de 2024 sur les grossesses précoces en milieu scolaire, couvrant 85 % des établissements d’enseignement moyen, met en évidence une situation alarmante. Parmi les jeunes filles de 12 à 19 ans, des disparités régionales marquées interpellent sur l’urgence d’une réponse adaptée.

Des chiffres préoccupants dans le sud

Les régions de Fatick (13,81 %), Ziguinchor (13,06 %) et Sédhiou (11,15 %) affichent des taux élevés de grossesses précoces. Ces zones rurales souffrent d’un accès limité à l’éducation sexuelle et aux services de santé reproductive. Tambacounda (8,32 %), Kolda (7,57 %), et Thiès (6,91 %) présentent des taux moyens, confirmant l’ampleur du problème.

Des taux plus faibles en milieu urbain

Dakar (0,58 %), Pikine (1,00 %) et Rufisque (0,75 %) enregistrent les taux les plus bas, grâce à une meilleure sensibilisation et des infrastructures adaptées. Fait notable, la région rurale de Kédougou (2,00 %) affiche également un taux relativement faible.

Les enseignements du recensement

Zones rurales : Le manque d’éducation sexuelle, les tabous culturels et l’insuffisance des services de santé aggravent la situation.

Milieu urbain : L’accès à l’information et aux contraceptifs contribue à réduire le phénomène.

Recommandations

Pour inverser cette tendance, il est crucial de mener des campagnes ciblées de sensibilisation, de renforcer les services de santé reproductive et d’améliorer l’accès aux contraceptifs, particulièrement dans les zones rurales.

Un enjeu collectif pour l’avenir des jeunes filles

Les grossesses précoces restent un problème majeur, nécessitant une action coordonnée des autorités, des communautés et des partenaires. Ces efforts sont essentiels pour offrir un avenir prometteur à cette génération.

Par: Colylamine

Redaction: Dakmedina.com