SCANDALE PRÉSUMÉ À LA CDC : MAME BOYE DIAO S’EXPLIQUE
janvier 27, 2025
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Un article publié dans le journal Libération a récemment soulevé des allégations de malversations financières impliquant la Société de construction et d’aménagement (Secam) et la Caisse des dépôts
Un article publié dans le journal Libération a récemment soulevé des allégations de malversations financières impliquant la Société de construction et d’aménagement (Secam) et la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Selon le journal, l’ancien directeur général de la CDC, Mame Boye Diao, ainsi que Cheikh Issa Sall, un autre ex-directeur de la CDC, seraient impliqués dans ce scandale.
Mame Boye Diao dément et clarifie
Dans une déclaration en réponse aux accusations, Mame Boye Diao a dénoncé ce qu’il qualifie de tentative de manipulation de l’opinion publique. Il souligne que l’article de Libération mentionne son nom uniquement pour indiquer que l’acquisition de la SECAM a eu lieu sous sa direction, sans toutefois établir le caractère délictuel de cette opération.
Une acquisition validée et encadrée
Mame Boye Diao précise que l’acquisition de la SECAM par la CDC s’inscrivait dans une stratégie visant à compléter la chaîne de valeur du secteur BTP de l’institution. Cette initiative s’ajoutait aux activités de CDC Habitat (promotion foncière), CACO (ingénierie) et Béton du Sahel (production de béton).
Il ajoute que cette opération a été réalisée après l’obtention de l’avis favorable de la commission de surveillance, accompagné des certifications nécessaires, notamment des états financiers validés par un expert agréé. Il affirme également que l’acte de cession définitif n’a été finalisé qu’en décembre 2023, soit trois mois après son départ de la CDC.
Des accusations infondées
Mame Boye Diao rejette catégoriquement les allégations de détournement ou de plainte déposée contre lui. Il rappelle que l’Inspection générale d’État a effectué une mission à la CDC et que ses conclusions seront communiquées aux autorités compétentes.
Enfin, il fustige l’utilisation du principe de Jub Jubal Jubanti (accuser sans preuves solides) pour nuire à sa réputation, appelant à un traitement plus rigoureux et documenté des informations concernant des personnalités publiques.
Une affaire à suivre
Dans un contexte où la gestion des fonds publics suscite une vigilance accrue, cette affaire met en lumière l’importance d’une communication claire et d’enquêtes approfondies pour établir les faits.