PHARAON Qu’Armstrong s’arrache de son berceau doréEt sème dans le silence orphelin du laboratoire-TempleLa voix enchanteresse de sa trompette légendaire.Que l’Egypte antique,Reine dépositaire des civilisations enfouies, éternelles se
PHARAON
Qu’Armstrong s’arrache de son berceau doré Et sème dans le silence orphelin du laboratoire-Temple La voix enchanteresse de sa trompette légendaire. Que l’Egypte antique, Reine dépositaire des civilisations enfouies, éternelles se souvienne : il était une fois … Cheikh Anta Diop.
Chantez fanfares, Chantez chorales d’Afrique ! Que chaque voix s’élève, plus que celles du Nord caressant la blancheur du coton à peine souriant.
Enfants de chœurs Répandez dans la mélodie la plus agréable L’hymne de Ceytu Ceytu-terre-d’Afrique Là, couchée entre les baobabs centenaires du Baol, pour l’éternité.
En toi serpentent les flots argentés jaillis des roches endurcies, hélas, témoins de l’Histoire travestie.
Ceytu-terre-d’Afrique en toi résonne la Haute Antiquité, Ceytu-terre-du Baol en toi gît Cheikh Anta Diop, Le PHARAON du savoir qui conquiert l’univers jadis étouffé.
Ton message florissant alimentera, pour longtemps encore, les champs de la pensée et du savoir.
Doux repos PHARAON au milieu des ruines du passé, passé nourrissant.