se pose avec acuité. Après quatre mandats à la tête de l’instance, Me Augustin Senghor pourrait laisser la place à une nouvelle direction. Parmi les noms qui émergent, celui de Cheikh Ahmed Tidiane Seck, ancien gardien emblématique des Lions et actuel président du Jaraaf de Dakar, revient avec insistance.

Un homme d’expérience prêt à relever le défi

Loin d’être un novice dans la gestion du football, Cheikh Seck a accumulé une solide expérience dans l’administration sportive. En tant que président du Jaraaf, l’un des clubs les plus prestigieux du Sénégal, il a démontré sa capacité à gérer une institution avec rigueur et ambition. Son passage au sein de la sélection nationale en tant que joueur lui confère également une légitimité certaine auprès des acteurs du football. Il connaît les réalités du terrain, les attentes des joueurs, mais aussi les défis structurels du football sénégalais.

Sa déclaration d’intention est claire : « Je suis candidat, c’est mon ambition. Je ne me cache pas. » Une prise de position affirmée qui tranche avec la réserve dont il faisait preuve jusqu’ici.

Pourquoi Cheikh Seck a-t-il ses chances ?

Le contexte actuel favorise une transition à la tête de la FSF. Si Me Augustin Senghor décide de ne pas briguer un cinquième mandat, cela ouvrira la voie à un renouvellement de la gouvernance du football sénégalais. Cheikh Seck apparaît alors comme une alternative crédible, soutenue par son parcours et son engagement pour le développement du football national.

L’une des forces de sa candidature réside dans son attachement au « Manko Wuti Ndamli », un projet qui a permis de structurer le football sénégalais et d’obtenir des résultats probants sur la scène internationale. Loin de vouloir tout bouleverser, il incarne une continuité dynamique, prête à capitaliser sur les acquis tout en apportant les ajustements nécessaires pour une meilleure gestion du football local et des compétitions nationales.

Les défis qui l’attendent à la tête de la FSF

Si Cheikh Seck accède à la présidence, plusieurs chantiers l’attendront :

— Le renforcement du championnat local : améliorer la compétitivité des clubs sénégalais et leur donner les moyens de rivaliser avec les meilleures équipes du continent.

— La formation des jeunes talents : structurer un véritable centre de formation national pour assurer une relève de qualité et éviter l’exode précoce des jeunes joueurs.

— L’optimisation des infrastructures : moderniser les stades et créer des installations adaptées aux exigences du football moderne.

— L’amélioration des relations avec les instances internationales : renforcer l’influence du Sénégal au sein de la CAF et de la FIFA pour mieux défendre les intérêts du football national.

Une candidature qui suscite l’adhésion

Au sein du monde du football sénégalais, Cheikh Seck bénéficie d’un large capital sympathie. Son profil allie expertise technique, leadership et connaissance approfondie du milieu. Son engagement auprès du Jaraaf et son passé glorieux en tant que joueur font de lui un candidat légitime et respecté.

Dans une élection qui s’annonce disputée, sa déclaration précoce lui permet de prendre une longueur d’avance sur ses potentiels adversaires. Son discours structuré et son ambition affirmée laissent entrevoir une réelle volonté d’apporter un souffle nouveau au football sénégalais.

Un tournant décisif pour le football sénégalais

L’élection d’août 2025 marquera une étape clé pour le football sénégalais. Le choix du futur président de la FSF déterminera l’orientation du football national pour les prochaines années. Avec Cheikh Ahmed Tidiane Seck, le Sénégal pourrait opter pour une transition maîtrisée, alliant continuité et innovation. Son ambition et son expérience en font un candidat sérieux, capable de perpétuer l’héritage du « Manko Wuti Ndamli » tout en insufflant une nouvelle dynamique.

La balle est désormais dans le camp des acteurs du football sénégalais.

Par: Colylamine
Rédaction: Dakmedina.com