CAF : AUGUSTIN SENGHOR ÉCARTÉ DU CONSEIL DE LA FIFA, UN REVERS POUR LE SÉNÉGAL
mars 12, 2025
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L’Assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), tenue ce mercredi au Caire, a marqué un tournant majeur dans la représentation du continent au sein du
L’Assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), tenue ce mercredi au Caire, a marqué un tournant majeur dans la représentation du continent au sein du Conseil de la FIFA. Si six nouveaux membres ont été élus pour siéger dans l’instance suprême du football mondial, la grande surprise reste l’échec de Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Un scrutin révélateur des nouvelles dynamiques africaines
Le vote a mis en évidence un rééquilibrage des influences au sein du football africain, avec un renforcement du poids de l’Afrique du Nord et de l’Afrique de l’Est. Voici la liste des six élus :
Faouzi Lekjaa (Maroc) : 49 voix
Ahmed Yahya (Mauritanie) : 29 voix
Kanizat Ibrahim (Comores) : 30 voix
Souleiman Waberi (Djibouti) : 29 voix
Hamidou Djibrilla (Niger) : 35 voix
Hani Abo Rida (Égypte) : 35 voix
De son côté, Me Augustin Senghor n’a recueilli que 13 voix, se classant 10e, bien loin des places qualificatives. Un revers qui l’a conduit à annoncer immédiatement sa démission du poste de vice-président de la CAF, estimant ne plus avoir la “légitimité” nécessaire pour occuper cette fonction.
Quelles conséquences pour le Sénégal ?
Cette absence de représentation sénégalaise au sein du Conseil de la FIFA pourrait affaiblir l’influence du pays dans les grandes décisions stratégiques du football mondial. Pourtant, le Sénégal, champion d’Afrique en titre, s’impose comme une référence sur le continent, aussi bien en termes de performances sportives que de développement d’infrastructures.
Me Augustin Senghor, qui occupait déjà une position clé à la CAF, voit ainsi son ascension stoppée net. Ce résultat soulève des interrogations sur la capacité du Sénégal à peser dans les hautes sphères du football international et appelle sans doute à une restructuration de sa stratégie diplomatique dans les instances dirigeantes du sport roi.