L’organisation de galas de lutte à l’international est une opportunité en or pour promouvoir ce sport emblématique du Sénégal. Mais les récentes défections de Weuz Diambar et Thiatou Yarakh en Espagne viennent ternir cette initiative. Baye Ndiaye, promoteur de l’événement, avait convoyé quatre lutteurs pour un tournoi dans les îles Canaries afin de renforcer la coopération avec la lutte espagnole. Cependant, à la fin du séjour, deux d’entre eux ont choisi une autre trajectoire : ils ne sont jamais rentrés au pays, préférant rallier la France après l’expiration de leurs visas.

Leur absence a immédiatement déclenché une vague de réactions. Sur le plateau de Bécaye Mbaye, les deux lutteurs ont tenté de justifier leur décision, sans pour autant convaincre. Leur comportement jette une ombre sur la crédibilité de la lutte sénégalaise et risque de compromettre de futures invitations pour d’autres athlètes.

Cet épisode doit interpeller les acteurs de la lutte : il est impératif de professionnaliser davantage cette discipline pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent. Faut-il mieux encadrer les déplacements à l’étranger ? Impliquer davantage les fédérations et autorités sportives ? Autant de questions qui méritent une réflexion urgente pour préserver l’image de notre sport national.

Par: Colylamine

Rdaction: Dakmedina.com