12 July 2025
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LOI INTERPRETATIVE : QUAND LA POLITIQUE DEVIENT UN GRAND THÉÂTRE DE MARIONNETTES

  • mars 28, 2025
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Dans le grand cirque de la politique sénégalaise, un nouveau numéro fait fureur : la loi interprétative. Une trouvaille géniale qui, plutôt que d’éclairer les esprits, plonge tout

LOI INTERPRETATIVE : QUAND LA POLITIQUE DEVIENT UN GRAND THÉÂTRE DE MARIONNETTES


Dans le grand cirque de la politique sénégalaise, un nouveau numéro fait fureur : la loi interprétative. Une trouvaille géniale qui, plutôt que d’éclairer les esprits, plonge tout le monde dans un brouillard épais où seuls les plus habiles funambules semblent s’y retrouver.

D’abord, un député, visiblement inspiré par les plus grands stratèges de la diversion, propose un texte pour clarifier une loi déjà bien clair : l’amnistie de 2024. Trop simple ? Que nenni ! Il fallait y ajouter une bonne dose de suspense et de rebondissements. Alors, il amende le texte, le retouche, le recoud, espérant convaincre une Assemblée nationale déjà engluée dans ses propres contradictions.

Mais Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, n’est pas dupe. Pour lui, ces lois interprétatives sont « juridiquement lamentables et moralement injustes ». Une façon polie de dire que nous assistons à un chef-d’œuvre d’absurdité législative, où l’objectif semble être de noyer le poisson plutôt que de trancher dans le vif. Il réclame l’abrogation pure et simple de cette loi d’amnistie, refusant toute « concertation dilatoire » qui ne servirait qu’à prolonger l’agonie de la vérité.

Pendant ce temps, la société civile, dans son rôle de sage conseiller, en appelle à la raison. Elle prie l’Assemblée de mettre en pause ce spectacle pour organiser un cadre de discussion plus sérieux. Mais soyons honnêtes : depuis quand un bon mélodrame politique se règle-t-il autour d’une table ronde ?

Au fond, ce débat cache un enjeu plus profond : qui bénéficiera réellement de cette fameuse amnistie ? Les plus sceptiques y voient une manœuvre de Pastef pour balayer ses adversaires tout en préservant soigneusement ses propres figures. Un scénario digne des plus grands feuilletons, où l’on ne sait plus qui joue le rôle du justicier et qui endosse celui du manipulateur.

L’épisode final se jouera le 2 avril, en séance plénière. D’ici là, la population n’a qu’à s’accrocher, car les rebondissements promettent d’être nombreux. Après tout, au Sénégal, la politique est un art… et nos dirigeants, d’incorrigibles metteurs en scène.

Par: Colylamine
Rédaction: Dakmedina.com

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