les couronnes en papier mâché que le monde agite devant tes yeux comme des appâts pour te distraire de toi-même.

Regarde-toi, Homme !

Chaque matin tu t’habilles de vanité, chaque soir tu te couches dans l’amertume d’une vie qui t’échappe. Tu te disperses, tu veux tout posséder, tout plaire, tout montrer, tout commenter. Mais que restes-tu vraiment ? Une façade bien décorée, vide à l’intérieur.

Va à l’essentiel.

L’essentiel, ce n’est pas ce que tu collectionnes, ce n’est pas ce que tu exhibes, ce n’est pas ce qu’on dit de toi. L’essentiel, c’est ce que tu es quand plus personne ne te regarde. C’est ton silence intérieur. Ton humilité face à ce que tu ignores encore de la vie, et qui est immense. Ta capacité à aimer sans conditions, à pardonner sans humilier, à agir sans bruit, à parler sans blesser.

Reprends-toi !

Rappelle-toi que rien de ce qui t’arrive n’est extérieur à toi. Tu es l’artisan de tes chutes, le sculpteur de tes malheurs. Tu veux accuser ? Commence par ton propre miroir. Regarde-le bien. Tu y verras non pas un bourreau, mais un lâche. Un homme qui sait ce qu’il doit faire, mais qui préfère se réfugier dans l’excuse, la plainte et la haine. Tu es responsable. Pas victime. Tu es l’origine. Pas la conséquence. Tu es libre. Mais tu préfères la servitude aux illusions.

Ne garde plus de haine. Elle ne fait que creuser ta tombe. Elle ronge, elle consume, elle empoisonne. Elle ne punit que celui qui la porte. Pardonne, non pas pour eux, mais pour toi.

Pardonne pour respirer. Pour guérir. Pour avancer. Ne confonds pas pardon et faiblesse. Il faut une force inouïe pour libérer ce qui t’a blessé. Les faibles se vengent, les médiocres rumine, les grands pardonnent et passent à autre chose.

Et surtout, remets chaque chose à sa place. Tu confonds l’urgent avec l’important. Tu donnes ton énergie à des querelles, à des likes, à des égos blessés, pendant que l’essentiel, lui, meurt de faim en toi. Tu offres ton temps au bruit, pendant que ton âme crie dans le désert de ton inattention. L’ami, l’ennemi, la famille, le travail, l’argent, la foi, le corps, le silence, la mort — chacun a une place, et chacune doit être respectée. Le désordre est le poison de l’esprit.

Coach Ngoor Bukar NJAAY
Positive Africa Consulting
l’Afrique autrement !

Rédaction: Dakmedina.com