L’élection du Mauritanien Sidi Ould Tah à la tête de la Banque africaine de développement avec 76,18 % des voix, contre 3,55 % seulement pour le Sénégalais Amadou Hott, sonne comme un signal fort. Soutenu par le président Diomaye Faye, l’ex-ministre sénégalais n’a pas pesé dans ce scrutin stratégique.

Derrière cette défaite, une question s’impose : le Sénégal est-il en perte d’influence diplomatique en Afrique ? À l’heure où la BAD doit relever de grands défis, notamment le financement de l’industrialisation et la mobilisation de capitaux alternatifs, cette élection révèle un nouveau jeu d’alliances continentales au détriment de Dakar

Par: Colylamine

Redaction: Dakmedina.com