Officiellement, il s’agit d’un simple choix sportif. Officieusement, l’histoire est tout autre.

L’absence de Sadio Mané lors du match amical entre le Sénégal et l’Angleterre cache, selon nos informations, une affaire bien plus sensible mêlant finances publiques en crise, pressions politiques et tentative de chantage déguisé.

D’après plusieurs sources proches du dossier, l’État sénégalais, confronté à une impasse budgétaire — salaires en souffrance, bourses étudiantes non versées, fonctionnement institutionnel menacé — aurait discrètement sollicité l’aide financière de plusieurs grandes fortunes nationales. Objectif : obtenir des prêts privés pour pallier l’impossibilité d’emprunter auprès des institutions financières internationales, notamment celles de Bretton Woods.

Parmi les personnalités approchées, le nom de Sadio Mané revient avec insistance. Star internationale du football et philanthrope engagé, Mané aurait été invité à soutenir financièrement l’État. Une demande qu’il aurait poliment, mais fermement, refusée.

C’est alors qu’un autre registre se serait ouvert. Selon des témoignages recoupés, des représentants de l’État auraient laissé entendre que des irrégularités supposées dans les déclarations fiscales du joueur pourraient faire l’objet d’un examen approfondi. Une forme de pression à peine voilée visant à faire plier celui qui incarne aux yeux de beaucoup l’indépendance et la réussite par le mérite.

Dans ce contexte, l’absence de Mané lors du match contre l’Angleterre prend une toute autre dimension : elle pourrait être la conséquence directe de ces tensions politico-financières, bien éloignées des considérations techniques ou de la gestion sportive de l’équipe nationale.

Ousmane Bâ

Rédaction: Dakmedina.com