18 August 2025
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Roland Freisler va encore regarder ailleurs Le Quotidien – Contrepoint (9–10 août 2025)

  • août 9, 2025
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> Pour quelqu’un condamné pour “offense au chef de l’État” suite à l’emploi du mot « gougnafier », je m’attendais à une autosaisine systématique du procureur, d’autant plus

Roland Freisler va encore regarder ailleurs Le Quotidien – Contrepoint (9–10 août 2025)

> Pour quelqu’un condamné pour “offense au chef de l’État” suite à l’emploi du mot « gougnafier », je m’attendais à une autosaisine systématique du procureur, d’autant plus que Diakhaté a en rajouté une couche. Mais dès la première arrestation, ridicule, il est clair que Roland Freisler préfère freiner plutôt que se ridiculiser davantage.

Et il risque de s’enterrer davantage en détournant le regard, suite à la dernière sortie du déshonorable Guy Marius Sagna. Sur Facebook, l’activiste écrit :

« Vous allez devoir souffrir. Vous avez volé les Sénégalais et vous voulez critiquer le plan des patriotes… Vous avez empêché illégalement le président de Pastef, Ousmane Sonko, d’être candidat… pour cela, vous avez assassiné plus de 80 Sénégalais… nous avons un Président légal et un Président légitime. Walay, vous êtes condamnés à souffrir des conséquences de cette situation dont vous êtes responsables. »

Ces propos sont d’une extrême gravité. Évoquer un “président légal” (Bassirou Diomaye Diakhar Faye) et un “président légitime” (Ousmane Sonko) remet en cause la République, l’État et leurs fondements. C’est une offense au président élu avec 54 % des suffrages, dans un scrutin libre et transparent.

À moins que… Roland Freisler ne s’autosaisisse encore, il accusera la justice de partialité, en regardant ailleurs, confirmant ce que dénonce Djiby Ndiaye du Nffa : un procureur impitoyable contre l’opposition, mais docile face aux dérives de son camp.

Il est donc inutile d’exiger une autosaisine pour ces propos du député : ils doivent être examinés en procédure, et les institutions défendues envers et contre toute tentative de déstabilisation.

En d’autres termes, on voit ici une stratégie méthodique : placer la légitimité au-delà de la loi, fragiliser le président élu et, à terme, dissoudre la République en bancs.

Ce pays est le seul où, à ce jour, le Premier ministre remet ouvertement en cause l’autorité du président.

Dans un État qui souffre d’“une crise d’autorité”, cela fragilise davantage le sommet de l’État.

Par ailleurs, réduire le président à un « vaurien » est un acte de puissance dévastateur. L’objectif politique est clair : déstabiliser l’autorité présidentielle en semant le doute sur sa légitimité.

Enfin, comparer Sonko à Atatürk de Turquie, ou à Mandela, relève d’une outrance dangereuse. On n’insulte pas une nation en donnant lieu à la confusion entre leader et mythe.

Ce pays n’est pas une « république à géométrie variable ». Le peuple a élu un président unique : Bassirou Diomaye Faye, et cela doit être respecté.

Bachir Fofana

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