Commence alors un grand cycle d’exils, de surveillance et de pressions dont le seul but était de briser un homme.

Loin de se soumettre, il fit de ces épreuves une affirmation éclatante, celle d’un islam décomplexé, enraciné, affranchi des codes de domination et porteur d’une dignité souveraine.

Toute son existence fut le témoignage d’une résistance pacifique mais ferme, d’un refus de l’assimilation et d’une volonté de tracer une voie originale pour les générations futures.

En 2025, un siècle plus tard, voir son arrière-petit-fils présider les séances de l’Assemblée nationale, deuxième institution de la République du Sénégal, vêtu d’un « turquie Ndiarème » et s’exprimant en wolof, n’est pas un simple fait protocolaire, c’est un signe, un héritage, une continuité.

C’est la démonstration que le legs de Cheikhoul Khadim n’est pas une mémoire figée, mais une force vivante, capable de traverser les époques et de s’imposer au cœur même des institutions modernes.

La vraie leçon est ici est la suivante:

La légitimité ne naît pas seulement d’un cursus académique ou d’une conformité aux normes établies, elle peut aussi jaillir d’une histoire, d’un héritage mais surtout d’une identité assumée.

Les codes ne sont pas immuables mais se brisent par la foi, la confiance et la dignité.

Les barrières véritables sont celles qui naissent de la peur, du complexe et de l’effacement de l’identité, non des codes académiques imposés ou des langues héritées maîtrisées !

#Maï