Le processus de mise en place de la Fédération Sénégalaise de Lutte (FSL) connaît un coup d’arrêt. La Direction des Sports (DGS) a annoncé la suspension du calendrier électoral initialement prévu, après les contestations de l’Association des Lutteurs en Activité et de plusieurs figures de l’arène, dont le Roi des Arènes Modou Lô et Gris Bordeaux. Ces derniers dénonçaient un manque de transparence, notamment à travers une liste provisoire des associations habilitées à voter jugée incomplète et non représentative.

Face à ces critiques, le ministère des Sports a choisi l’apaisement en promettant des mesures correctives : vérification des affiliations avec les comités régionaux et création d’une commission électorale indépendante chargée de superviser le processus. Objectif affiché : garantir la transparence, l’inclusion et la légitimité du futur scrutin.

Cette suspension, loin d’être un échec, ouvre une opportunité pour repartir sur des bases plus solides. La lutte, discipline phare au Sénégal, ne peut se doter d’une fédération contestée dès sa naissance. Elle a besoin d’une instance forte, représentative et consensuelle pour organiser son développement et défendre ses intérêts. Le report du scrutin pourrait ainsi devenir une étape décisive vers une refondation attendue par l’ensemble des acteurs de la discipline.

Par: Colylamine
Redaction: Dakmedina.com